Naissance
Pierre Bourge naît le dimanche 21 août dans la chambre d'une ferme située au lieu-dit "La Grouas" sur la commune de Saint-Aubin-de-Courteraie, dans le Perche Ornais.
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1925
Découverte du ciel
Très jeune, Pierre Bourge est déjà fasciné par le scintillement des étoiles, phénomène naturel qui le marquera toute sa vie. Il découvre aussi la Lune et le Soleil.
Sa grand-mère lui raconte des histoires de comètes, de bolides et d'éclipses.
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1933
L'école est finie
Âgé de 12 ans seulement, il est contraint de quitter les bancs de l’école du village pour raison de santé. En outre, sa curiosité et son indiscipline sont incompatible avec le caractère obtus de l’institutrice.
Sur la photo de classe il est, au dernier rang, le deuxième élève en partant de la gauche. Ses parents et sa grand-mère paternelle ont également été élèves de cette école.
Apprentissage autonome
Dès lors il s’instruit au travers des nombreux livres que ses parents lui achètent. Il acquiert son premier livre d'astronomie, le Manuel Pratique d’Astronomie de Lucien Rudaux qui le marquera profondément. Il devient ainsi, naturellement, autodidacte.
Pluie d'étoiles filantes
Dans la soirée du 9 octobre il observe son premier phénomène astronomique exceptionnel, une pluie d'étoiles filantes due au croisement de l'orbite de la Terre avec celle de la comète Giacobini-Zinner. Le spectacle grandiose dure environ deux heures, avec environ 200 météores par minute au moment du maximum d'intensité.
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1937
Inspiration pédagogique
Accompagné de son père, Pierre Bourge se rend à Paris à l'occasion de l'exposition internationale.
Au Palais de la Découverte il regarde pendant deux heures les maquettes réalisées sous l'impulsion de Rudaux et Lencement. Il comprend leur formidable pouvoir pédagogique. Ces maquettes lui inspireront plus tard le Géorama.
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1938
Sa première longue-vue
L'intérêt de Pierre Bourge pour l'observation du ciel et l'astronomie allant grandissant, son père lui offre une longue-vue d'occasion en laiton achetée auprès de l'horloger de la ville voisine, Moulins-la-Marche.
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1939
Il devient horloger
Au début de la guerre il se découvre une attirance pour l'horlogerie. De 1939 à 1942, à raison d'une après-midi par semaine, il se rend à vélo à l'Aigle chez Raymond Michel pour y apprendre le métier.
L'image ci-contre montre Pierre à son établi d'horloger installé dans une petite chambre de la maison familiale.
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1941
Découverte de la SAF
Pierre Bourge devient adhérent à la Société Astronomique de France (SAF), fondée par Camille Flammarion en 1887.
Rencontre avec Jean Chauvet
Il rencontre Jean Chauvet, un jeune parisien passionné d'astronomie qui venait passer ses vacances dans le village voisin. Cette rencontre a été décisive à décisive quant à l'action de vulgarisation qu'ils ont pu mener ensemble pendant quelques années, avant que Jean disparaisse prématurément. En outre, ce dernier a ouvert à Pierre les portes parisiennes de l’astronomie.
Rencontre avec Maurice Manent
Maurice Manent était constructeur de matériel astronomique, installé en banlieue sud de Paris. Le grand atelier de mécanique avec ses nombreuses machines-outils faisait rêver le jeune Pierre. Devenu amis avec les époux Manent, il se rendait une ou deux fois par mois chez eux pour discuter mécanique et optique, rencontres au cours desquelles il apprit beaucoup.
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1942-1944
Sous l'occupation allemande
En période d'occupation, tout instrument astronomique pointé vers le ciel pouvait ressembler à une arme antiaérienne. Avec précaution et discrétion, Pierre Bourge continue néanmoins à observer le ciel.
Ci-contre, un extrait de son carnet d'observations.
Radio Londres
Avec la complicité d'un ami, Pierre Bourge confectionne un poste à galène permettant d'écouter Radio Londres. Par la suite, il installe clandestinement, dans la région, une demi-douzaines d'antennes réalisées à partir d'un fil de cuivre de 80 m de long orienté nord-sud.
Grâce à un écouteur de grande qualité récupéré sur un véhicule allemand abandonné, il entend clairement, le 6 juin 1944 vers 9h20, l'annonce du Débarquement.
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1945
Création de la SAN
En 1945, avec son ami Jean Chauvet, Pierre Bourge fonde la Société Astronomique de Normandie, section normande de la Jeunesse Astronomique de France. Jean Chauvet en devient le président, Pierre Bourge le secrétaire.
Le premier bulletin de la S.A.N., tiré en douze exemplaires dactylographiés (voir image ci-contre), est publié en novembre. Un an plus tard ce bulletin devient une revue dont le titre est "Le Ciel Normand". Au fil du temps, le titre évoluera encore : "Le Ciel" (janvier 1950), "Ciel et Fusées" (janvier 1960) et enfin "Ciel et Espace" (en janvier 1972).
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1947
Rencontre avec Joseph Leclerc
Pierre Bourge fait la rencontre de Joseph Leclerc, cinéaste professionnel, passionné d'astronomie et directeur de la cinémathèque de la S.A.F.
Joseph Leclerc a notamment monté le film "Flammes du Soleil" à partir de séquences de protubérances solaires prises par Bernard Lyot, l'inventeur du coronographe.
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1949
Distillateur de calvados
Comme son père et trois autres générations avant lui, Pierre Bourge devient distillateur à domicile. Il exercera pendant neuf années cette activité saisonnière qui lui permet de dégager beaucoup de temps libre pendant la belle saison pour se consacrer à ses activités astronomiques.
Première expérience d'animateur de stage
Sur proposition de Jean Chauvet, Pierre Bourge anime un stage « Découverte du Ciel et de la Nature » qui a lieu au château de Romagne dans la Vienne, pendant 10 jours en juillet.
A cette occasion il y fait la rencontre de Maurice Rouchy, chef de stages aux Centres d'Entraînement aux Méthodes d'Education Actives (CEMEA) qui sera plus tard le premier président de l'AFA.
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1951
Rencontre avec Agnès Douley
Pierre Bourge fait la rencontre d'Agnès Douley, jeune institutrice originaire de Mortrée (Orne), qui vient d'être nommée à Saint-Aubin-de-Courteraie. Celle-ci deviendra son épouse en juillet 1954.
Ci-contre, les écoliers de la classe de 1966.
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1953
Producteur de jus de pomme
Sur une suggestion de Maurice Rouchy, Pierre se lance dans la production de jus de pomme. Après la transformation d'un vieil alambic en pasteurisateur et la construction d'un bâtiment de 80 m² prévu à cet effet, 20.000 litres de jus de pomme sont produits en mis en bouteille au cours du mois de novembre. Une grande partie de cette production est distribuée dans les collèges et lycées d'Alençon.
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1955
Création du Géocycle
Avec l'aide de Jacques Apel, il conçoit le "Géocycle". Cet appareil en carton où figurent la Terre et le Soleil permet de comprendre le mécanisme du jour, de la nuit et des saisons.
Limité à une répsentation en deux dimensions, il est le précurseur du futur "Géorama".
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1956
Pilote de kart
Avec son ami d'enfance Henri Violet, Pierre Bourge participe à quelques compétitions régionales. Son plaisir était de modifier les moteurs de récupération pour en augmenter le rendement (alésage des pipes d'admission et des sorties d'échappement, turbine pour augmenter la pression des gaz de combustion). Il abandonne le karting dès lors que les nouveaux règlements interdisent ce genre de modifications.
Construction d'un observatoire
Il réalise en seulement deux mois un observatoire dans le bourg de Saint-Aubin-de-Courteraie, au lieudit la Barbotte. La coupole métallique tournante de 2,90 m de diamètre est installée à cheval sur le faîte de la maison. La construction d’une structure en béton est nécessaire pour soutenir la coupole et la toiture.
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1958
Fabriquant de lunette astronomiques
Pierre Bourge se lance dans la fabrication de lunettes astronomiques (objectif de 52 mm de diamètre, 750 mm de focale). Exceptées les lentilles, il réalise tout à domicile : tubes en dural tournés et filetés, pièces de fonderie, trépieds en bois, et peinture au pistolet.
Le tout pesant moins de 2 kg peut être expédié par la Poste… une première en France !
Le tout pesant moins de 2 kg peut être expédié par la Poste… une première en France !
Rencontre avec Jean Fulcrand
Lors d'un stage d'astronomie et de météorologie au château de Vaugrigneuse, au sud de Paris, il fait la connaissance de Jean Fulcrand, un autre grand passionné d'astronomie. L'une des activités du stage consiste à lancer des ballons sondes dans l'atmosphère en les gonflant avec de l'hydrogène produit sur place de manière artisanale.
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1961
Rencontre avec Georges Viscardy
Pierre Bourge fait la connaissance de Georges Viscardy quelques jours avant l'éclipse totale de Soleil du 15 février.
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1963
La SAN devient l'AFAE.
La Société Astronomique de Normandie change de nom et devient l'Association Française d'Astronomie et d'Education.
Le nom évoluera encore deux fois : l'Association Française d'Astronomie Educative, puis l'Association Française d'Astronomie.
Premier stage d'astronomie
A Reillanne (Alpes de Haute Provence), il organise et anime avec Jean Fulcrand le premier stage d'astronomie en France dans le cadre des Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active (CEMEA).
Pierre Bourge sera instructeur national d’astronomie aux CEMEA jusqu’en 1979.
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1965
Création du Miniciel
Sortie de la première édition du Miniciel, carte céleste tournante qui permet de montrer les principales étoiles et constellations visibles pour chaque heure de toutes les nuits de l'année, pour des latitudes avoisinant celle de la France métropolitaine (entre 40° et 55° nord)
Maire de la commune
Impliqué dans le Comité des Fêtes depuis 1938, il est élu conseiller municipal de Saint-Aubin-de-Courteraie en 1953 puis maire en 1965. Il occupera cette fonction pendant deux mandats consécutifs.
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1966
Création du Géorama
S’inspirant du Géocycle conçu onze ans plus tôt, Pierre Bourge conçoit le Géorama, maquette en 3D à vocation pédagogique. Celle-ci permet de comprendre : le jour, la nuit, les saisons, les phases lunaires, et les éclipses de Lune et de Soleil.
Premier livre
Fort de l'expérience acquise lors des stages d'astronomie, il rédige un petit livret intitulé « Comment construire une petite lunette astronomique grossissant de 40 à 100 fois ? ». Quelques années plus tard, le titre sera modifié ainsi : "Comment réaliser une lunette astronomique simplifiée ?".
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1967
Emission télévisée
Pierre Bourge est invité aux studios de télévision de la rue Cognacq-Jay à Paris pour participer à une émission de 30 minutes au cours de laquelle il décrit une lunette astronomique simplifiée et en réalise le montage sous l’œil de la caméra. Cette émission à l’intention des scolaires fut rediffusée plusieurs fois.
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1968
Construction d'une maison
Au printemps débute la construction d’une maison qui sera achevée en 1971. Grâce à l'aide d'un maçon ouvert d'esprit, Pierre Bourge participe au gros œuvre, pose les portes, les fenêtres et le parquet, installe l'eau courante et l'électricité, construit des cloisons, un escalier et une salle d'eau, réalise des peintures... Avec l'économie réalisée, il peut aménager un atelier de mécanique et d'optique, et un labo-photo spacieux.
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1969
A l'affût des étoiles
Première édition de « A l’affût des Etoiles », guide pratique de l'astronome amateur, co-écrit avec Jean Lacroux.
Cet ouvrage de référence - véritable bible de l’astronomie d’amateur - sera ré-édité 17 fois, vendu à plus de 120.000 exemplaires et traduit en italien et en espagnol.
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1970
La revue change de titre
A l'occasion de la sortie du numéro 116, la revue "Ciel et Fusées" change de titre et devient "Ciel et Espace".
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1972
Stage de construction de télescopes
Avec Laurent Koechlin et Jean Fulcrand, Pierre Bourge organise et anime un stage de 10 jours au cours desquels deux télescopes équatoriaux de 210 mm seront fabriqués de A à Z, y compris la taille des miroirs.
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1975
Eclipse totale de Lune
Pierre Bourge réalise le premier film en couleur d’une éclipse totale de Lune, observée à La Londe-Les-Maures le 18 novembre, après avoir parcouru 1000 km en voiture pour trouver un ciel dégagé.
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1976
Séjour à l'observatoire de Nice
Pierre Bourge utilise la grande lunette de l’observatoire de Nice pour tenter de filmer en 16 mm la rotation de la planète Jupiter. Les résultats sont malheureusement décevants car la manipulation d'un instrument aussi imposant et de la coupole métallique de 25 m de diamètre s'avère très laborieuse. Il a néanmoins le privilège d'observer quelques couples d'étoiles doubles difficiles en compagnie de Paul Couteau, grand spécialiste de la discipline.
Miniplanétaire
Il crée le Miniplanétaire, carte mobile permettant de repérer la position dans le ciel des planètes visibles à l’œil nu.
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1976 - 1977
Construction de l'observatoire d'Aniane
Pendant plusieurs mois, une petite équipe composée de Pierre Bourge, Jean Fulcrand et d'une poignée d'amis passionnés œuvrent bénévolement à la construction du futur observatoire d'Aniane. Avec trois coupoles et un bâtiment abritant un labo-photo, un atelier de polissage de miroirs, un atelier de travail du bois et des métaux et d'une salle de réunion, ce lieu unique se voulait être un observatoire au service des astronomes amateurs, un centre de formation et un centre de découverte du Ciel et de la Nature pour le public.
L'inauguration de cet observatoire se tient en juillet 1982, sans son fondateur, Pierre Bourge, non invité !
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1978
Rassemblement de la Pentecôte
La première édition du rassemblement astronomique annuel de la Pentecôte est organisée les 13 et 14 mai au domicile d'Agnès et Pierre Bourge, à Saint-Aubin de Courteraie.
A la fin des années 1990, pour des raisons de logistique, ce rassemblement est accueilli à la ferme pédagogique des Gaillons (à Courgeoût), puis au moulin de Saint-Langis (près de Mortagne-au-Perche).
A la fin des années 1990, pour des raisons de logistique, ce rassemblement est accueilli à la ferme pédagogique des Gaillons (à Courgeoût), puis au moulin de Saint-Langis (près de Mortagne-au-Perche).
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1979
Grand rassemblement de Nançay
Les 8 et 9 septembre environ 700 astronomes amateurs participent au grand rassemblement d’astronomes organisé à quelques centaines de mètres du radiotélescope de Nançay. Pour la première fois en France l’astronomie d’amateur occupe les écrans de télévision.
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1981
Pierre Bourge est écarté de Ciel et Espace
Le 10 novembre, lors d’une réunion du conseil d’administration de l’AFA, le président Denis Bordat annonce que Pierre Bourge est démis de sa fonction de directeur de la revue Ciel et Espace. Cette décision unilatérale a le soutien de la majeure partie des membres du conseil d’administration qui, depuis quelques temps, voient de plus en plus l’astronomie comme une activité de consommation.
Après avoir fondé la revue et s’y être impliqué corps et âme pendant 36 années pour la diriger et la publier sans aucune interruption, Pierre Bourge voit ainsi une page de sa vie se tourner de manière abrupte.
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1982
Regardons le Ciel en 1983
Sorti en fin d'année, ce fascicule co-écrit avec Dominique Lesueur adopte une manière nouvelle pour présenter simplement, semaine après semaine, les phénomènes astronomiques observables en France pour l'année 1983.
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1983
Observer le ciel à l'œil nu et aux jumelles
Suite au succès de "A l'affût des étoiles", le duo Pierre Bourge - Jean Lacroux récidive en produisant ce guide qui donne aux débutants tous les conseils pour réussir leurs premières observations du ciel à l'œil nu et aux jumelles et qui apporte les réponses aux interrogations soulevées par leurs découvertes.
La sortie du livre est l'occasion d'une interview de Pierre Bourge par la journaliste Anne Sinclair.
Mon télescope et mon observatoire, pourquoi pas ?
Depuis qu'il a été écarté de la direction de la revue Ciel et Espace, Pierre Bourge dispose de suffisamment de temps pour se lancer dans la rédaction, avec Jean-Marc Becker, d'un livre consacré à la construction d'un télescope et d'un observatoire.
Le dernier ouvrage sur ce thème, "La construction du télescope d'amateur" de Jean Texereau, est alors épuisé depuis plusieurs années.
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1984
Création de l'ACF
Pierre Bourge fonde l'Astro-Club de France dont le but consiste à mettre les amateurs, les clubs, groupements et associations en communication les uns avec les autres en vue d'échanger des idées, des procédés et des méthodes.
Membre du CA de trois associations d'astronomie
Pendant quelques temps, Pierre Bourge se trouve être membre du conseil d'administration de trois associations nationales d'astronomie : la Société Astronomique de France (à laquelle il adhère depuis 1941), l'Association Française d'Astronomie (dont il est le fondateur) et de l'Astro-Club de France dont il est également le fondateur. Cette situation particulière lui permet de voir les orientations très différentes prises par chacune d'elles.
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1985
Naissance de la revue Astro-Ciel
L'Astro-Club de France, publie le premier numéro d'Astro-Ciel en mai.
Astro-Ciel a pour but de redonner aux astronomes amateurs déçus des orientations prises par l'AFA et Ciel et Espace, une revue dans laquelle ils sont prioritaires et qui parle d'astronomie utile et pratique.
La publication de cette revue cessera en 1995 avec le numéro 55.
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1992
Classes vertes et astronomie
Pendant une dizaine d'années, sur un domaine de 30 hectares, l'association "La Vie à la Ferme", fondée par Gilles Sallard et l'association "La Cité du Cosmos", fondée par Pierre Bourge, œuvrent de manière complémentaire pour proposer aux enfants et au public diverses activités éducatives et culturelles en rapport avec la Nature, la protection de l'environnement, et l'observation du ciel diurne ou nocturne.
Dans les années 2000, cette initiative se transforme pour devenir le musée Espace Pierre Bourge, hébergé au Moulin de Saint-Langis-lès-Mortagne.
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2006
Dernière éclipse totale de Soleil
Le 29 mars il observe à Saloum, en Egypte, sa dernière éclipse totale de Soleil. Avec 26 déplacements dans le monde, il fut détenteur du record français des observations d’éclipses totales ou annulaires de Soleil (19 au total).
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2007
Décès virtuel
Samedi 10 novembre, le décès de Pierre Bourge est annoncé par un internaute anonyme. La rumeur, qui se répand comme une traînée de poudre au sein de la communauté des astronomes amateurs et suscite beaucoup d'émotion, est heureusement vite démentie par l'intéressé lui-même !
Quelques jours plus tard, la station de radio Europe1 relate cette mésaventure dans un de ses journaux d'information.
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2013
Décès
Pierre Bourge s’éteint à l’aube du 21 juin, à moins d’une heure du solstice d’été, clin d’œil au Soleil et à la lumière, les grandes passions de sa vie. Sur la tombe de Pierre et Agnès Bourge est gravée l'épitaphe suivante : "Nous préexistons, nous existons et nous survivons dans la lumière."
Ci-contre, le dessinateur Issartial rend hommage à Pierre Bourge.
